finissez vos impressions à l’acétone !

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ATTENTION : Jouer avec de l’acétone peut vous piquer les yeux et faire mourir votre poisson rouge. Si vous avez des vertiges, des hallucinations ou tous autres symptômes psychoactifs, vous êtes défoncé aux vapeurs de solvant. C’est bien, vous venez de tuer quelques millions de neurones qui vous auraient bien été utils ! la prochaine fois, faites ça dans un endroit ventilé, avec des gants, des babouches de sécurité anti-char, des lunettes (les lunettes de piscine au pire, et là je suis sérieux). Veuillez ne pas fumer ou jouer avec des pétards ou des allumettes, ET SURTOUT DITES VOUS BIEN QUE CA RISQUE TÔT OU TARD DE PRENDRE FEU DONC METTEZ VOUS DANS UN ENDROIT ADÉQUAT – sont ainsi à proscrire : les bibliothèques, le berceau du bébé, le canapé, les raffineries de pétrole et tout autre point de distribution d’hydrocarbure. Le mieux, c’est les bases lunaires, en cas de pépin, vous dépressurisez et le manque d’atmosphère étouffe l’incendie. Pensez au scaphandre quand même.)

bon, aller ! je prends le temps de faire un article car par hasard, je viens de mettre en évidence l’intérêt de l’acétone en fin d’impression ( -> pour les débutants, l’acétone ne fonctionne qu’avec l’ABS)

marker entre les couches

Comme on le voit, le solvant rentre par capillarité aux jointures des couches. Ainsi, il va dissoudre un peu de la jointure et du plastique environnant et, pas un effet de viscosité, va sécher en rajoutant un peu de matière à l’endroit le plus faible. De plus, l’acétone pénètre un peu le plastique et je le soupçonne de pouvoir améliorer un peu plus profond l’adhésion des couches extérieurs.

EDIT : on m’a demandé comment faire ! Et effectivement, moi qui essais de parler aux débutants, je n’ai pas été très bon de penser que c’était évident. Rien n’est évident au début !

Donc, pour faire une finition, j’utilise un plat en verre (qui sera très dur à laver, préférer un plat à gratin bon à jeter en metal ou en verre!) avec de l’acétone dedans.

Je plonge la pièce en veillant à deux choses : qu’il y en ai eu partout, et qui n’en reste pas dans les éventuels trous et imperfections de la pièce (cela la fait littéralement fondre et ramollie bien large autour de l’endroit ou l’acétone se loge en pénétrant le plastique). pour un bon effet, j’attends un peu que l’acétone rentre, 5-6 secondes et je sort la pièces en faisant bien tomber les gouttes et en tenant la pièce en l’air une dizaine de seconde, que ça commence à sécher un peu.

Ensuite, il faut poser la pièce sur une surface propre, idéalement du verre car inévitablement, la surface va couler. Un fois sec, la partie posée sur le verre est imparfaite. il faut donc retremper juste cette partie et la laisser sécher en l’air. Voila !

Prochain article : obtenir une bonne adhésion entre les couches, c’est crucial !

BAAAM !!

3 Responses to “finissez vos impressions à l’acétone !”

  1. Nicolas Abraham

    Allez : notion d’usage.

    Préférez un endroit bien ventilé, voir directement l’extérieur.

    Portez des lunettes de sécurité et des gants en vinyl ou nitrile (pas de latex fin type hopital) ou directement les gants Mappa (dans ce cas la maniabilité en prend un coup).

    Éloignez les jeunes enfants (et oui, si on éloigne tout les enfants, il n’y a plus personne pour s’occuper de la pièce 😀 he he he).

    Cela dit, ce n’est que de l’acétone, comme le reste il faut faire attention voilà tout.

    Merci du tuto.

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  2. Nicolas Abraham

    Tout compte fait, je pense avoir trouvé une autre solution pour la finition des pièces. Je pense qu’elle peut être complémentaire avec la tienne.
    En effet la tienne permet de lier les couches entre-elles du fait de la capillarité mais je pense que la technique à la vapeur d’acétone peux aider à faire une finition brillante lorsque c’est nécessaire.

    La méthode expliqué immédiatement est plus dangereuse que celle de l’article puisque si on fait ça comme un âne il y a risque d’incendie. Munissez vous d’une serpillière mouillée ou quelque chose de ce goût là.

    – mettre de l’acétone dans un grand bocal, genre 3 mm dans le fond.
    – mettre la pièce dans le bocal, mais sur un support de manière à ce qu’elle ne trempe pas dans le solvant
    poser le bocal sur votre bed chauffant
    – attendre. Les vapeurs d’acétones sont plus lourdes que l’air et « tout » devrait rester dans le bocal tant qu’on ne chauffe pas trop et que le bocal est assez grand. On chauffe semble-t-il aux alentours de 90°C.

    Tu as déjà essayé ça ?

    Sources :
    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Xj53P2YzYGM#t=109
    http://www.3d-makers.fr/actualites/materiel/comment-lisser-une-impression-3d/

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    • Jean-Philippe

      J’en parle pas car je ne l’ai pas essayé. Elle donne de bons résultats visuels et elle augmente très surement l’adhésion des couches. Mais elle est dangereuse, a pratiquer en extérieur EXCLUSIVMENT car elle crée directement une atmosphère explosive et confinée. c’est vraiment dangereux.

      Je l’ai pas fait encore car, quand j’aurais le temps de programmer Arduino, je ferais une petite régule de chauffage toute bête pour faire ça proprement, avec une temporisation et une évacuation des gazs pour faire ça de manière automatique. en effet, l’inconvénient de cette méthode, c’est qu’elle grignote le modèle donc faut le laisser juste ce qu’il faut.

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